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Conflict
Elders Statements

The Elders appellent à une action collective des gouvernements pour mettre un terme aux souffrances des Palestiniens à Gaza

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Photo: Anas-Mohammed / Shutterstock

COMMUNIQUÉ: Les dirigeants politiques sont restés trop longtemps sans réaction face aux atrocités commises par l’actuel gouvernement israélien à l’encontre du peuple palestinien. Il est temps d’engager une véritable action collective pour lutter contre l’impunité et mettre un terme aux souffrances des Palestiniens. 

The Elders se félicitent de la déclaration faite cette semaine par le premier ministre canadien Mark Carney, le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer, selon laquelle ils prendront des « mesures concrètes » si le gouvernement israélien ne change pas de cap. Nous invitons les autres dirigeants à les rejoindre.    

Ces mesures concrètes doivent inclure des sanctions ciblées contre les dirigeants israéliens responsables de l’utilisation de la famine comme arme de guerre, des déplacements massifs et des attaques militaires indiscriminées à Gaza, ainsi que de l’expansion illégale des colonies et de l’annexion en Cisjordanie. 

Nous nous félicitons de la suspension par le Royaume-Uni des négociations commerciales avec Israël et de la décision de l’UE d’examiner le respect par Israël de l’Article 2 de l’Accord d’association entre l’Union européenne et Israël. 

Des mesures de la part des pays tiers sont nécessaires pour prévenir un génocide, conformément aux arrêts de la Cour internationale de justice et aux obligations des États en vertu de Convention sur le génocide. Les transferts d’armes vers Israël doivent cesser.  

Le Hamas doit être tenu pour responsable des crimes horribles qu’il a commis contre des civils israéliens le 7 octobre 2023, et du fait qu’il retient en otage des civils innocents. Mais ces actes ne justifient pas les atrocités commises par Israël.   

Les mesures proposées ne constituent pas une récompense pour le Hamas, comme le prétend le premier ministre Benyamin Netanyahu de façon perfide. Demander des comptes à son gouvernement extrémiste n’est pas antisémite. Nous sommes aux côtés des nombreux Israéliens et membres de la diaspora juive qui s’opposent aux actions du gouvernement israélien et souhaitent une paix durable avec les Palestiniens. 

Les Gazaouis sont confrontés à une famine provoquée délibérement par les actions du gouvernement israélien. C’est inadmissible. Les Nations unies et les autres agences humanitaires doivent avoir un accès libre et immédiat pour opérer à grande échelle dans la bande de Gaza. Nous rejetons la proposition de la Fondation humanitaire pour Gaza, qui créerait un précédent alarmant et porterait atteinte aux principes humanitaires fondamentaux.   

La conférence du 18 juin, organisée conjointement par la France et l’Arabie saoudite, devrait permettre de dégager un consensus sur une nouvelle voie politique. La reconnaissance de l’État de Palestine est une mesure immédiate qui devrait être prise par la France, le Royaume-Uni et les autres États du G7. Le plan des États arabes constitue la proposition la plus viable pour le redressement de Gaza et la transition vers une nouvelle forme de gouvernance menée par les Palestiniens. Le président américain Donald Trump devrait soutenir ce plan au lieu de donner carte blanche au gouvernement de Benyamin Netanyahou pour poursuivre sa dangereuse stratégie.  

Les horreurs dont nous sommes témoins à Gaza ne cesseront pas tant que l’impunité dont jouissent le premier ministre Benyamin Netanyahu et son gouvernement n’aura pas pris fin. Sa stratégie est odieuse, elle isole Israël et affaiblit sa sécurité, et elle est vouée à l’échec.   

Les Palestiniens et les Israéliens méritent un avenir pacifique fondé sur l’autodétermination et l’égalité des droits pour les deux peuples. Que ce moment sombre de l’histoire soit un tournant vers cet objectif.

FIN

Juan Manuel Santos, ancien Président de la Colombie, Prix Nobel de la Paix et Président des Elders. 

Ban Ki-moon, ancien Secrétaire général des Nations Unies et Vice-président des Elders. 

Graça Machel, Fondatrice du Graça Machel Trust, co-fondatrice et Vice-présidente des Elders 

Gro Harlem Brundtland, ancienne Première ministre de la Norvège et ancienne Directrice générale de l'OMS.

Helen Clark, ancienne Première ministre de la Nouvelle-Zélande et ancienne Directrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Elbegdorj Tsakhia, ancien Président et Premier ministre de la Mongolie 

Zeid Ra'ad Al Hussein, ancien Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme 

Hina Jilani, Avocate à la Cour suprême du Pakistan.

Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria et Prix Nobel de la Paix.

Denis Mukwege, médecin et défenseur des droits de l'homme, Prix Nobel de la Paix. 

Mary Robinson, ancienne Présidente de l'Irlande et ancienne Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme.

Ernesto Zedillo, ancien Président du Mexique.


Pour les demandes médias, veuillez contacter William French, responsable de la communication (+44 7795 693 903) ou par e-mail : [email protected]

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